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Un bijou personnalisé : Le chapelet musical

3 Juin

La semaine dernière, je rejoignais des amis pour une ballade dans le quartier du Marais, à Paris. Nous nous promenions rue du Temple, où se trouvent beaucoup de grossistes en tout genre.

Après avoir visité une exposition de photos au cinéma Le Nouveau Latina, l’une de nous est tombée en admiration devant un bijou exposé dans une vitrine : un chapelet. Mon amie a un style inspiré du gothique, et le chapelet collerait tout à fait à sa personnalité. Cependant, celui de la vitrine est en argent, et coûte 420 euros. De plus, il ne casse pas 3 pattes à un canard. Et comme nous sommes à deux pas de la boutique où j’achète mon matériel, je lui propose d’aller y faire un tour, et nous élaborerons ensemble un bijou personnalisé.

Je n’ai pas l’habitude de réaliser ce type de bijoux, mais je sais quand même à quoi ressemblent ces petites choses ! Après assemblage des perles et des pampilles, et placement de la croix dudit chapelet, voilà le résultat :

Pour ce chapelet, j’ai utilisé des pampilles clé de Sol, des perles de verre noires facettées, et la croix choisie par sa future propriétaire.

  • Un peu d’infos sur le chapelet ?

Un chapelet est un enchainement d’objets sur un cordon. Ils peuvent être de fleurs, de pierre, de nacre, de corail, de bois, de métal, de graines ou de noyaux et aujourd’hui on en trouve en plastique et en perles de verre. Il en existe même en os, en dents (beurk !) et selon certaines légendes, en rondelles de crâne (beurk beurk et beurk !)

Cet objet n’est pas répandu que dans certaines formes de christianisme (50 grains), on le retrouve aussi dans la religion islamique (sabha : 99 grains), chez les bouddhistes et les hindouistes (mâlâ : 21 grains/nenju ou juzu au Japon), et même dans la culture africaine.

En plus de son rôle dans les rituels religieux, on les offre pour honorer nos invités (ben oui, les collier de fleurs dans les îles !).

Il en existe plusieurs types selon leur provenance :

Le chapelet bouddhiste est composé de 108 grains (chiffre sacré), en bois, pour les simples mortels que nous sommes, et dans d’autres matières (corail, coquillage, os, et un chapelet jaune pour Bouddha) attribuées aux « divinités » (bien que ce terme soit impropre pour Bouddha).

Les divinités du Yoga détiennent des chapelets en baies de tulsi (Ocimum sanctum).

Pendant la ou les prières, le chapelet est égrainé. Peut-être est-ce une façon de compter le nombre de fois que l’on récite la prière ? Là je vous avoue, je cale.

Mais comme le moulin à prière de la tradition tibétaine, la mise en mouvement des grains du chapelet entre les doigts du croyant est censé le mettre en contact avec le microcosme et l’univers que représente le macrocosme (les divinités). En gros, le croyant, par les prières et le chapelet qui lui sert d’instrument de méditation et de réceptacle, recherche l’élévation spirituelle, et ce, quel que soit le culte pratiqué.

Si vous avez d’autres infos au sujet du chapelet, n’hésitez pas à les poster en commentaire, et si vous voulez, je complèterai l’article en vous citant !

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